Aujourd’hui je suis allée voir l’exposition rétrospective sur l’artiste Benjamin Vautier plus connu sous le nom de Ben. Si on connaît souvent tout les stylos, cahiers et autres signés de sa plume, son côté philosophe artiste et beaucoup moins médiatisé. Une exposition qui permet de révéler au grand public la face cachée de l’artiste.
J’ai tout particulièrement aimé le concept de posséder un être humain en tant qu’oeuvre d’art la plus ressemblante de l’être humain. Je me suis aussi posé la question de comment représenter le rien, question que Ben se pose lui même à de nombreuse reprise dans son oeuvre sans jamais parvenir à y répondre. Car c’est cela aussi qui est fort, c’est que Ben nous pousse à penser, à réfléchir,voir même à philosopher à partir de simple phrases écrites blanc sur noir. Qu’est-ce qui est art? Où se trouve l’intérêt que l’on porte au mystère? (c’est vrai que c’est agaçant cette boîte que l’on n’a le droit d’ouvrir alors qu’il est écrit qu’un secret s’y trouve à l’intérieur, il se peut qu’il n’y est rien dedans, mais comment le savoir sans l’ouvrir?…)
Pour résumer, une exposition à voir absolument.
Du 3 mars au 11 juillet 2010 au musée d’art contemporain de lyon.
(Ben était là aujourd’hui, assis sur un canapé posé sur une estrade, avec une pancarte « je fais une sieste » et il m’a signé un petit mot : « Ben pour anna, Ben » =) )
Revoilà Elsa, c’est repartie pour les sessions musiques de merde, freestyles créatifs au piano, séances maquillage et photo. Elsa est venue chez moi pour me montrer ses nouvelles fringues, et moi je trouve que ce petit bonnet tout simple lui va vraiment bien, un petit côté parisienne chic rockisé par les boots inspirations santiags, j’aime. Et puis le camaïeu de gris fait si bien ressortir ses magnifiques grands yeux bleus.
Quand à moi entre that ’70 show que je regarde toute la journée et du jefferson airplane, j’étais inévitablement dans un mode hippie 70′, pfff, c’est fou ce que je suis influençable quand même!
Comme je vous l’ai déjà dit, je n’aime pas faire les soldes. C’est vrai que les habits font toujours moins envie quand ils sont tels des chiffons froissés sur le sol. Mais bon, par peur de louper LA bonne affaire, je me suis dit qu’il fallait quand même y faire au moins un tour. Un seul tour, un seul magasin, un seul billet de 20 euros. Le magasin, c’est Zara, pour deux raisons, d’abord, j’aime bien Zara, on y trouve plusieurs style et souvent le miens pour pas trop cher, et ensuite, c’est le premier magasin que l’on trouve en sortant de la bibliothèque de la Part-Dieu, forcement, la tentation est grande. Mais bon je divague, là, je divague .
Pour en revenir à l’essence même de cet article (qui est: comment j’ai réussit à faire les soldes en un magasin et 20 euros), à peine entrée chez Zara que je tombe sur lui, tout seul et abandonné par terre, presque caché des yeux de tous. Et je n’ai pu contenir mon émotion face à ce MAGNIFIQUE petit chapeau melon avec son délicieux petit noeux !
Hop hop hop, je m’empresse de chercher une tenue tout aussi magnifique pour lui faire honneur dans la cabine d’essayage (oui parce que mon « look-bibliothèque » n’est pas toujours des plus « chapeau-honorable »). Je tombe donc devant les T-shirt à 4 euros (je rappel ici que je n’ai que 20 euros en poche) et choisi un petit débardeur fleuris qui sent déjà bon le printemps, mon deuxième coup de foudre en moins de 5 minutes wahou!
Enfin j’ai fouillé plus longuement pour le bas, jupe midi, mini à volants, short à sequins, et puis après les essayages mon dévolu c’est posé sur lui: un pantalon type sarouel (parfait donc avec mon humeur du moment) avec une ceinture en sequins (plus facile à porter que le short) et… un petit noeud sur la hanche, qui rappel celui du chapeau! Le tout pour 10 euros.
Et là gros moment de suspense, car sur le chapeau orphelin il n’y a pas d’étiquette. L’annonce de la caisse est sans appel, le chapeau coûte… 6 euros! Et voilà une affaire rondement menée, une tenue entière pour 20 euros et surtout, un amour de chapeau!
Day 3
Hier j’ai fait les finitions à la machine et à la main, les boutons, les bretelles, les brides, l’ourlet du bas… J’ai presque fini la robe, il me reste juste a retoucher le dos qui est trop large, sur moi en tout cas, et à attacher les bretelles au dos.
Aujourd’hui j’ai commencé à confectionner une robe. Parce que c’est vrai quoi, quand on fait les magasins (et au moment des soldes, c’est pire encore) on a toujours en tête l’idée d’une robe parfaite qu’on ne trouve nul part. Pour m’éviter cette habituelle frustration, j’ai décidé qu’avant même d’aller faire les boutiques, je me fabriquerais moi même ma propre robe.
Je vais donc vous permettre de suivre l’avancement de la robe au jour le jour en postant les photos!
Day 1:
Dessin préparatoire de la robe
Dessins des formes à découper sur le tissus
Découpage puis assemblage temporaire de la robe.
Pour survivre à cet hiver blanc et neigeux, j’ai trouvé la combinaison rêvée entre confort et fashion. Dans l’idée des uggs mais en beaucoup plus esthétiques, avec un petit coté dunk, les bottes de neige sont idéalement portées avec un jean slim, des leggins, et on peut aussi tenter le coup avec un carrot pants ou même un sarouel pour être très 2010 si on a les jambes de Gisele Bundchen, autrement, c’est plutôt déconseillé.
Désolée pour la qualité de la photo mais mon scanner ne marche pas, picassa non plus, et la tablette graphique ne reconnait plus son stylet (donc autant dire qu’elle ne sert à rien), donc pour l’instant tout ce que je peux faire pour vous montrer mes dessins, c’est les prendre en photo.
Et pour ceux qui auraient oublié, les uggs, ça ressemble à ça:
Si vous me demandez, je n’ai jamais compris l’intérêt qu’on peut leur porter, à par leur confort à la rigueur…
Et pour ceux qui auraient oublier à quoi les dunks ressemblent…
Avouez que là direct, il y a tout de suite beaucoup plus de style!
A plus mes ptits lapins!